AHAPHALDI : (AHAPA-ALDI) énoncé fait
à la dérobée, mention furtive. Azk. 4 : « mofarse », se gausser et (Axular) couplet, strophe, injure. Le mot semble dériver de AHAPE ( AHO PE), AHAPEKA, AHAPETIK à voix basse, parlant en secret, à l'oreille, litt. AHO-PE/AHA-PE sous, dessous bouche. Pour la formation du composé, cf. AHAMEN bouchée, AHALUZAIN/AHARROSI baillement, AHARRA querelle, AHASABAI palais de la bouche, voûte de la bouche, voile du palais. OIHU cri, appel doit aussi reposer sur AHO ; OIHU-KA clamer, crier fort, etc. L'ensemble de ces formes repose sur AHO bouche AHOTS /AHO/ bouche + /-OTS/ bruit = voix ; lat. uox et bsq. ABOTS id., sans doute ABETS chant. Azk. ABO bouche, qui précise pour ABOTS bruit des lèvres dans la mastication, « los modernos lo usan en la nueva accepción de sonido oral ». Ainsi, cette désignation serait un néologisme récent. Il doit en être de même pour ABETS chant. Des rapprochements troublants à première vue et pourtant problématiques :
Il semble difficile d'écarter le tout de bsq. OIHU,
OIHUKA, AIP(H)U, etc., formes
et sens se recouvrant. L'exemple de Duv. Math. XIV, 30 « [...] OIHU
EGIN ZUEN, ZIOELARIK : JAUNA SALBA NEZAZU : il cria : Seigneur,
sauvez-moi » recoupe le gr. εὔχομαι
(eúkhomai) identique à l'avest. aoǰaite
invoquer /*eughw/,
Chtr. 389. Skr. vāghá̍t-
qui fait un vœu, du th.
II /ə1w-eghw-/,
lat. uoueō, présent causatif
faire un vœu de /*uogh’wey-/,
th. I, Chtr. 389, et /*augh-/ «
racine du vocabulaire religieux », M. 753, uocāre,
ombr. suboco inuocō,
subocau(u)
inuocatiōne, M. 754. |
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