OKILO/OK(H)I, ÜKHÜL (S) “pivert”
(zool. Picus viridis) en général, pour préciser
la variété on ajoute un déterminant : OKHIL-EURIESKALE
“pic implorant la pluie”, OKHIL-BELTZ “pic noir
= pic de montagne”, etc. Cf. JOKALE “qui frappe”,
forme absente dans Azk. et Lh. qui ont JOKARI. Correspondances hypothétiques : gr. κελεός (keleós) “pic vert”, picus viridis (Arist.), Chtr. 512 : « suffixe -εός [-eós] comme dans γαλεός [galeós] “belette”et “sœur” du mari, autre nom d'animal . » On a pensé à un hypothétique κελεḯς (keleī́s), féminin, glosé = ἐξίνη (axínē) par Hsch. “hache” de δίστομος πέλεκυς (dístomos pélekus) “hache à double tranchant”, lat. ăciscŭlus, ascĭa, ascĭŏla, got. aqizi, de i.-e. /*aksi-/*agw(e)si-/. Cf. bsq. AIZKOR ( /AIZ/ “pierre” + /*KOR//*GOR/ “dur”) ; cf. bsq. USPEL-DU “cogner, cabosser, meurtrir” : le préfixe /*US-/*OS-/ “arrière” (cf. bsq. OSTE, OSTIKO, lat. poste) + /*PEL/*BEL/ “frapper, heurter”, cf. OSKOL “enveloppe” et KUSKUL ? “boucle, clochette, campanule, etc.”. Autres terme grecs pour pic : κολιός (koliós) “pic vert” ; δρυ-κολάπτης (dru-koláptēs) “pic vert” sur le modèle de κρᾱνο-κολάπτης (krāno-koláptēs), nom d'une araignée venimeuse qui piquait à la tête. Chtr.554. Enfin κολαφος (kolaphos) “coup de poing, taloche”. La voyelle initiale /o/ de bsq. OKHIL rend le rapprochement avec les formes grecques problématique, il semble pourtant probable car bsq. UKAL-DI “coup” et JOKILE “frappeur” vont dans ce sens. Voir KALAPITA. |
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