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HURRITZ “noisetier”, composé de /HUR/ + /ITZ/AITZ “arbre, plant”.
INTZA-HUR “noix”, la forme la moins déformée doit être GILTZAGUR, GILTZAUR “noix” composé de /GILTZ(A)/ “clé, clôture”, idée de “fermeture” + /GUR/ (Azk. 346) “noix, noisette”.
EZKUR “gland”, fruit du chêne (ZI, S) ; “faine” fruit du hêtre (S). Composé de /HARITZ/
/HAITZ/
/EZ/
“chêne” (Cf. (H)AMETZ “chêne tauzin”
/(H)AMU/
“tige, fût, arbre” + /EZ/ “chêne”)
+ /KUR/.L'élément /KU/OR/GU/OR/HU/OR/ semble une contraction de l'actuel GOGOR “dur” ou l'ancêtre dont dériverait GOGOR, forme à redoublement brisé, d'autres formes simples continuent de survivre : cf. EL-KOR “dur d'oreille, sourd”, ZINKHOR “avare”, “tenace”, “impitoyable”.
Cf. gr. κάρυον (káruon), neutre, “noix” ; κάρυα πλατέα (kárua, klatéa) “noisettes” ; καρύα (karúa), féminin, “noyer” et souvent “noisetier” ; lat. corulus “noisetier, coudrier”; irl. coll, gall. coll, v.h.a. hasal, v. isl. hasl.
CHANTRAINE, 501 : « Le lat. carīna désigne une coque de navire (Plaute) et une coquille de noix (Pline), mais le mot risque d'être un emprunt au grec (καρύινος [karuinos] “qui ressemble à une noix”, etc.). Pas d'étymologie. On a tenté de retrouver une racine /*gar-/ “dur”, etc., cf. POKORNY 531 sqq. » Skr. karkara “dur”, bsq. /KU/OR/GU/OR/HU/OR/“dur” doivent avoir pour origine /KAR-/ (H/KARRI “pierre”, /h/ = /k/), cf. KAR-BE “roche”, littéralement “sous roche”, dans la langue actuelle HAR-PE (Estérençuby) toponyme d'une remarquable grotte en ogive utilisée comme bergerie.
Autre étymologie envisageable pour HUR “noisette”
HUR-ITZ
“noisetier” et HAR-ITZ “chêne”
/*UR-/*OR-/ “manger, avaler”
lat. uorāre.Retour à la liste des
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