ATXIKI/ETXEKI/ITXIKI (peut se conjuguer sans auxiliaire)
: 1º “tenir, retenir” ; 2º “contenir”
; 3º “avoir, posséder” ; 4º “résister”
et “rejeter la faute” ; 5º “vaincre”
: ATXIKI DIO “il lui a tenu tête, l’a battu”.
/-I/ désinence
primaire sur thème
verbal pourvu de l’augment
/E-/, /I-/, /A/, cette dernière forme pourrait
résulter d’une contamination par lat. ac-cipio,
parfait ac-cēpi, “recevoir,
accueillir” s/capio “saisir,
contenir”, M. 95 : racine /*kēp-/,
/*kōp-/, /*kəp-/.
Toutefois, les formes ETXEKI, ITXEKI invitent à
y voir E-XEK-I, soit une racine /*XEK-/*SEG-/
(??) et dans ce cas (bien que l’alternance p/k
soit normale) il faut aller vers i.-e. /*segh-/
racine de gr. ἔχω, ἔχειν
(ékhō, ékhein) “avoir”
bsq. UKAN et même ÜKHEN (S) “avoir, posséder”.
Cf. skr. sȧhas, avest. hazah-,
germ. sigis “force, victoire”
et des noms propres gaul. Σεγο-δουνον
(sego-dounon), Sego-vellauni
prénom Ségolène,
Chtr. 394. Mais l’origine probable de UKAN (de /*UK-/
“main”) brouille l’hypothèse précédente...
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