ALKANDORA “chemise”. Azk. I, 32 : « (B, G), camisa
de hombre : chemise d’homme. (D. arab. candor ? ».
Cast. alcandora « Del ár.
dialect. al-qandura, la camisa
[...] » [*]
moyen fr. arcandore/arcandolle ; fr. gandoura « [...] est un mot emprunté [...] à l’arabe d’Algérie gandūra, de l’arabe classique qandūra [...]. » [**] Ce mot emprunté à l’arabe n’a, en principe, pas sa place ici. Nous l’introduisons en complèment de son synonyme ATORRA (BN, L, S), également un emprunt à l’arabe, mais entrant dans des composés qui font l’objet d’une analyse. Par ailleurs, on fait généralement transiter par le castillan les emprunts du basque à l’arabe. Si l’on veut bien se rapporter à l’analyse de la transmission de l’arabe ad-durrā'a, “genre de chemise de laine” bsq. ATORRA, faite par Robert Lawrence TRASK, on pourra se rendre compte que ce présuposé n’est pas forcément fondé. D’autres emprunts à l’arabe tels que bsq. GUTUN/KUTUN, usuellement “lettre” aujourd’hui (c'est à dire “épître”), mais aussi attesté "livre", bsq. ARRA “palmier”, antérieurement arraan, paraît provenir directement de l’Arabe rāha “palme (de la main)”. [***] Voir ATORRA. [*] Diccionario de la lengua española, Real Academia Española, éd. 1992, TI, 87, s/ALCANDORA. [**] Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française, éd. 1998, T II, 1552, s/GANDOURA. [***] Robert Lawrence TRASK, The History of Basque, 1997. Pages 282-263 |
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