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ABAR : ) “branches sèches” ; la langue moderne a tendance à confondre ABAR et ADAR “branches vives” des arbres, arbustes, etc. (voir ce mot) ; ) “résidus de bois de chauffage”, exemple OTABAR “broutilles sèches d’ajoncs” utilisées pour allumer le four à pain encore dans les années 1950 ; ) “résidus de charbon” IKATZ-ABAR ; ) “bûchettes”.

  Évidemment, pour l’étymologie, on pensera à /BUR/ gr. πῦρ (pūr) thème I “feu”, comme dans BURRUN, BURRETA, LIMURRETA, MORRODO, BERO, lat. ferneō “être brûlant, brûler”, gr. βρἁζω (brazō) (th. II) “bouillonner”, Chtr. 193, s/βράσσω (brassō), thème II, bsq. ABARRIKATU “dessécher par le feu”, TALO HORI ABARRIKATU DA “cette galette s’est desséchée (carbonisée)”, cf. gr. πυρακτέω (purakteō) “durcir au feu”. Chtr. 958.

  La voyelle initiale /a/ reste à expliquer : dans le verbe ABARRIKATU elle pourrait être un augment (cf. skr. a-bharat “il a porté”), et le subst. abar serait un déverbatif (cf. AHARDI “truie” litt. “la porteuse” ainsi dénommée à cause de sa prolificité ; dit aussi de tout porcin “femelle” par opposition à “mâle”, KOTXO).
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