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Ablatif Cas de déclinaison marquant le lieu ouvert depuis lequel se produit un déplacement, alors que le cas Elatif s'applique au lieu fermé depuis lequel (donc de l'intérieur duquel) se produit le mouvement. En basque, les deux cas se confondent : voir Elatif
Absolutif voir le mot Ergatif
Accompagnatif voir le mot Unitif
Accusatif Correspond au cas du Complément d'Objet Direct (réponse à la question Qui ? Quoi ?). En basque, le COD ne se décline pas (pas de désinence) et reste à l'état de nominatif/absolutif.
Adlatif Correspond au cas de déclinaison marquant le lieu vers lequel on se dirige (réponse à la questionVers où ?) ; en basque, à partir de GAIN (sommet) » GAINERA[T] (vers le sommet) ; à partir de ETXE (maison) » ETXERA[T] (vers la maison)
Adversatif Qualifie une conjonction opposant ce qui la précède et ce qui la suit.
Affixe Dans un mot, élément placé ... au commencement (préfixe), ... au milieu (infixe) ou
... à la fin (suffixe).
Agent/acteur Dans une forme verbale, désigne celui qui agit ou par qui l'action est accomplie.
Allatif Correspond au cas de déclinaison marquant le lieu ouvert vers lequel on se dirige (réponse à la questionVers où ?) ... par opposition au cas Illatif marquant un déplacement vers un lieu fermé (Vers l'intérieur d'où ?) ; en basque, Allatif et Illatif se confondent dans un cas dit Adlatif.
allocutive (forme) Formes verbales marquant certaines caractéristiques de l'allocutaire (sexe, degré de familiarité avec l'allocuteur) alors qu'il n'y joue pas de rôle direct. Par exemple, en basque souletin, j'ai soif se dit de plusieurs manières : egarri niz (sans la présence de quiconque), mais egarri nüzü devant une personne que l'on vouvoie ...
Allomorphe Variantes d'un morphème (plus petite unité de sens) pouvant prendre plusieurs formes en fonc-tion de la prononciation (on parle alors d'allophones - cf ci-dessous) [nombreux en basque], du contexte phonologique [je suis/j'ai ou bel/beau, ...], de la morphologie (transformation en déclinaison et conjugaison) [cas typique donné en français par le verbe aller : allons, vais, irai].
Allophones Expressions sonores possibles d'un même phonème. Par exemple, le "r" français qui peut être prononcé différemment (roulé ou non) correspond à un seul phonème et 2 allophones.
Anaphore S'applique souvent à un pronom remplaçant une entité déjà citée dans la phrase comme dans : « Quand Arnaud dit cela , il y a bien réfléchi ... »
Anaptyxe Sorte d'épenthèse [insertion de phonème(s) dans un mot sans raison éthymologique) impliquant une voyelle parasite entre consonnes pour faciliter la prononciation du mot.
anatoliennes cf Hittite
Anthropo-nyme Nom de personne (... qui peuvent parfois être à l'origine d'un nom commun. Exemple : Silhouette ... ce qui est cocasse puisque le nom de M. SILHOUETTE ... d'origine basque signifie "lieu du trou" ... la boucle est donc bouclée).
Aoriste Temps de la conjugaison marquant par exemple une action en train de se terminer.
Apax / Hapax Mot ou expression qui n'apparait qu'une seule fois dans la littérature.
Aphérèse Perte d'un ou plusieurs phonèmes au début d'un mot.
apicale Qualifie (généralement) une consonne dont la prononciation implique la pointe de la langue.
Apocope Amuissement (fait de devenir muet) en fin de mot d'un ou plusieurs phonèmes.
Apophonie Modification phonétique au cours du temps d'une voyelle.
aréale Dans la comparaison de 2 langues, influence de proximité qui souvent laisse plus de traces dans la grammaire et la structure que dans le vocabulaire.
Aspect Une des formes verbales (avec la personne, le nombre, le temps et la voix) donnant sur l'action une indication temporelle par rapport au moment où a lieu l'action (durée, progression, évolution ...) et non par rapport au moment où l'on en parle (ce qui est le temps).
Assimilation Modification phonétique d'un son au contact d'un son voisin, qui a pour conséquence de réduire les différences entre les deux sons.
asyntaxique Ce qui n'obéit à aucune règle de syntaxe, c.-à-d. sans construction ni véritable sens.
athématique Qualifie les verbes qui ne présentent pas de voyelle s'intercalant entre le thème et la terminaison du verbe.
Atticisme Forme grammaticale propre au dialecte grec d'Athène.
Augment Affixe précédant la racine verbale dans la conjugaison de formes du passé. Ainsi, passe-t-on en sanscrit, en grec et en arménien du présent de l'indicatif à l'imparfait par un augment syllabique (placé avant la consonne initiale) ou assyllabique (simple allongement de la voyelle initiale) de la racine verbale. Equivalent-augment en euskara, dans la construction de l'imparfait de verbes synthétiques (?) : EGON → N-EN-GOEN (je restais), IBILI → N-EN-BILEN (je marchais).
Cas Associés aux noms, pronoms et adjectifs, ils expriment le rôle (la fonction) qu'ils occupent dans la phrase et, souvent, par rapport au verbe. En basque, on compte une quinzaine de cas dont les principaux sont :
Nominatif (sujet d'un verbe intransitif) - Ex. : Etxea polita da (la maison est belle)
Absolutif : sujet précédent (= nominatif) + complément d'un verbe transitif (= accusatif)
Ergatif (sujet d'un verbe transitif/avec COD) - Ex. : Etxeak teilatu bat du (la maison a un toit)
Inessif (répond à la Question "où ?") - Ex. : Etxean (dans la maison)
Elatif/extractif (répond à la Q. "d'où ?") - Ex. : Etxetik ateratzen da (il sort de la maison)
Adlatif (répond à la Q. "vers où ?") - Ex. : Etxerat joan da (il est allé à/vers la maison)
Instrumental/médiatif (répond à la Q. "au moyen de quoi /comment ?") - Ex. : Oinez (à pied)
Génitif possessif - Ex. : Etxearen teilatua (le toit de la maison)
Génitif locatif - ex. Etxeko anderea (la maîtresse de maison)
Unitif/comitatif/comitif (répond à "avec qui/avec quoi ?") - Ex. : Etxearekin (avec la maison)
Datif (répond à "à qui/à quoi ?") - Ex. Etxeari traka emateko (pour donner de l'allure à la m.)
Prolatif/bénéfactif (répond à la Q. "pour qui/pour quoi ?" - ex. Etxearentzat (pour la maison)
causatif On parle de verbe factitif quand le sujet fait faire l'action par un autre que lui-même (verbe transitif donc avec C.O.D.) et de verbe causatif quand le résultat de l'action du sujet affecte un autre que lui-même (verbe intransitif). Factitif et causatif sont donc deux notions très proches.
Celtes
Données
issues du site tlfq.ulaval.ca/axl/ (Auteur de la partie celtique vers laquelle un lien est effectué Jacques Leclerc). Informations citées prélevées en juillet 2008.
   
 

   
   
 
Ci-contre, l'étendue de l'aire celtique entre le Vème siècle a.j.c. et le début des conquêtes romaines. Les langues s'y composent de trois branches : brittonique, gaélique et gaulois.
On compte ... pour la première :
le gallois, le breton, le cornique
et ... au titre des langues gaéliqes :
l'irlandais, l'écossais et le mannois. Quant au gaulois, à l'apogée de son extension vers le IIIème s. a.j.c. (aux sud-est et sud-ouest - cf le celtibère), il s'est progressivement éteint au cours des premiers siècles de notre ère.
Comitatif voir le mot Unitif
Comitif voir le mot Unitif
Consonne Son résultant d'une obstruction totale ou partielle du conduit vocal. Sont donnés ci-dessous les points d'articulation impliqués dans l'appareil phonatoire pour les différentes consonnes (avec entre parenthèses les exemples français) :
Nez
Lèvre supérieure
Langue
Lèvre inférieure
dents
               
   
     
 
   
 
 
       
               
               
Palais dur
Voile du palais
Luette
Langue arrière
Epiglotte
Trachée artère
Cordes vocales
- labiales (b/m/p) et labio-vélaire articulation (lèvres + voile du palais) (woui et ang. we, witch)
- dentales (d/t/n/l)
- labio-dentales (f/v)
... faisant intervenir le palais (de la bouche vers l'arrière) :
- alvéolaires (sol/zoo)
... dorsales impliquant le dos de la langue qui se colle au palais ...
- dorsales/palatales (aïe, yeux)
- dorsales/vélaires (k/gag)
- dorsales/uvulaire (ré)
- gutturale (h aspiré)
copulatif ou conjonction copulative : désigne presque toujours le « et », qui fait le lien entre des phrases ou entre des mots dans une phrase.
dactylique Qualifie, en poésie, le vers grec à six pieds (héxamètre) très fréquent par exemple dans Homère (l'Iliade et l'Odyssée) où chaque pied se décompose en deux demi-pieds alternant voyelles brèves et voyelles longues.
Datif Correspond au cas de déclinaison s'appliquant à un Complément d'Objet Indirect (COI) (réponse aux questions A qui ? A quoi ?). ; en Basque, marqué par la désinence [ar]i : Gizonari erran diot ... (j'ai dit à l'homme ...).
Datif ethique Dans l'expression familière "voyez-moi ça !", le pronom "moi" (dit explétif, c.-à-d. sans rôle appa- rent grammatical) est là pour exprimer l'intérêt que le locuteur prend à l'action ou pour suciter celui de son interlocuteur : par référence à la grammaire latine, "moi" est dit au datif éthique.
Déclinaisons Terminaisons d'un mot marquant son rôle tenu à l'intérieur de la phrase. Elles sontfonction de la classe grammaticale du mot (nom, pronom, verbe, adjectif ...). Si le mot n'est pas un verbe, sa fonction, souvent définie par rapport au verbe, est appelée cas (voir ce mot).
défectif Sont défectifs les verbes qui ne se conjuguent qu'à certains temps et à certaines personnes. En français. par exemple : advenir, échoir, poindre ...
déictique Qualifie les mots dont le sens varie en fonction du contexte. Exemple français : hôte.
Dérivation Création à partir d'un mot d'autres mots par ... ajout, suppression ou remplacement (le plus souvent) de préfixes et suffixes.
Désinence Ajout à la fin d'un mot servant à la flexion ... nominale [= déclinaison ou désinence casuelle] ou ... verbale [= conjugaison].
Déterminant, déterminatif Dans « sa thèse ... » le mot sa précise en genre (féminin), en nombre (1) et en personne (à lui) le mot thèse : sa est un adjectif déterminatif de thèse ou en est le déterminant.
déverbatif Dérivé d'un verbe.
diachronique L'étude diachronique d'une langue porte sur son évolution à travers le temps par opposition à l'étude synchronique qui s'intéresse à son état à un instant donné.
Diathèse Chacune des voix possibles (et notamment active et passive) de la formulation d'une action verbale.
Diptyque Par référence aux peintures et sculptures composées de 2 parties présentant souvent des personnages face à face, cela vise en linguistique l'ordre « proposition principale proposition subordonnée relative » ou « proposition subordonnée relative proposition principale ».
Dissimilation Modification d'un son au contact du son voisin visant généralement à mieux les différentier.
Dissociatif Cas de déclinaison (au pluriel) s'appliquant en basque aux entités se démarquant du reste ; exemples : Etxeak zoinetarik bat handia da (Les maisons dont une est grande) - Lehenetarik (parmi les premiers)
dissyllabique Composé de 2 syllabes.
dorsale Qualifie une consonne se produisant par le dos de la langue qui se colle au palais.
Duel Dans certaines langues, cas particulier du pluriel s'appliquant à des élements allant par DEUX.
Elargissement Il s'agit des différentes formes dérivées d’une racine avec des significations variées.
Elatif Correspond au cas de déclinaison marquant le lieu d'où l'on vient (réponse à la Q. d'où ?) ;
en basque, à partir de Etxe (maison) » ETXETIK (de la maison). Appliqué à un pluriel, le suffixe devient -ETARIK » MENDIETARIK (des [en provenance des] montagnes).
Élision Amuïssement (fait de devenir muet) de la voyelle finale d’un mot devant un autre mot commençant par une voyelle.
Enclitique, enclitisé Est clitisé, dans la phrase, un mot non indépendant et lié au mot suivant (proclise - ex Ang. : I'am) ou précédent (enclise - ex Esp. Compramelo ...).
Epenthèse
épenthétique
Insertion au milieu d'un mot d'un ou plusieurs phonèmes sans raison éthymologique.
Epiclèse Du grec « epiklesis » (invocation/appel), dans la religion chrétienne, ce mot désigne la prière par laquelle le prêtre appelle l'Esprit-Saint. Mais, dans la présente thèse, il faut retenir la définition (trouvée dans Wikipédia) « Dans l'Antiquité grecque, l'épiclèse est une épithète accolée au nom d'un dieu ».
Ergatif Cas de déclinaison du sujet d'un verbe transitif (avec Complément d'Objet Direct). Exemple Bsq. : Etxea (la maison), devient Etxeak ... teilatu bat du (la maison a un toit). Par opposition au cas ergatif, le COD et le sujet d'un verbe intransitif sont dits au cas absolutif.
Essif Cas grammatical exprimant un état (en français : en qualité de ...).
euphonique Qualifie souvent une lettre introduite dans un mot pour en faciliter la prononciation.
explétif Qualifie un mot dans la phrase qui n'a (ou semble n'avoir) aucun rôle grammatical.
extensif ... dit du genre masculin utilisé comme le neutre. Voir Genre
factitif Forme verbale indiquant que le sujet fait faire l'action par un autre que lui-même.
Falisque Langue ancienne proche du latin, donc faisant partie des langues italiques.
finno-
ougrienne
(s)
Qualifie un certain nombre de langues parlées entre l'Oural et les côtes des mers baltique et du nord. Font notamment partie de cette famille : le hongrois, le finnois, l'estonien.
Flexion Flexions nominale [déclinaison] et verbale [conjugaison] se traduisent par un ajout à la fin du mot (nom ou verbe) appelé désinence.
Fonction
(du phonème)
C'est ce qui différentie la phonologie de la phonétique qui ne s'intéresse qu'à l'aspect physiologique des sons... donc indépendamment de leur fonction dans la structure du mot.
fricative Qualifie une consonne provoquée par le simple resserrement du conduit vocal ... par opposition aux occlusives à fermeture totale du conduit vocal ; les consonnes affriquées combinent occlusion et frication.
galate Langue celtique éteinte que l'on aurait parlée en Asie mineure vers le 3ème siècle av. JC.
géminé, Gémination Qui est double. La gémination s'applique souvent en phonétique à une consonne.
Génitif Correspond au cas de déclinaison marquant la possession (réponse aux questions De qui ? De quoi ?) ; en basque, on distingue le génitif locatif (Herriko etxea, la maison du Pays alias la Mairie) du génitif possessif (Maitenaren etxea, la maison de Maiténa).
Genre En latin, il y a 3 genres : Masculin, féminin ou neutre. Le français n'utilisant que les 2 premiers, le neutre est souvent rendu par le masculin ... dit alors non marqué ou extensif. En basque, il n'y a pas de genre.
Gloses Glossateurs Commentaire d'ordre linguistique effectué en marge d'un texte ; ainsi, la plupart de nos commentaires contextuels dans le fil de la présente thèse sont des "gloses" et celui qui les a rédigées est un "glossateur". D'où le terme de glossaire attribué à cette liste de définitions de termes souvent obscurs pour les non initiés.
glottale Qualifie une consonne provoquée par le resserrement du conduit vocal (on dit point d'articulation) se situant au niveau de la glotte.
Grec ancien Le Grec ancien ce sont de nombreux dialectes dont ...
- le Mycénien (1600 à 1100 avant JC) de Mycènes (ville du Péloponnèse),
- le Dorien et l'Ionien-Attique (~ 800 à 300 avant JC) ce dernier (d'Athènes) étant prépondérant dans les textes littéraires et à l'origine du grec moderne.
Hapax / apax Mot ou expression qui n'apparait qu'une seule fois dans la littérature.
Haplologie,
  haplologique
Transformation phonétique d'un mot par laquelle un (ou plusieurs) phonème(s) étymologiquement répété(s) n'apparai(ssen)t plus qu'une seule fois.
Hétéroclise Qui s'écarte des règles habituelles.
hypocoristique Qualifie les mots chargés d'une certaine tendresse ou familiarité tels que : des diminutifs de prénoms (Isa, Pierrot ...), mon poulet, mon lapin, ...
Hittite
Une des principales langues anatoliennes
Principale langue ancienne d'Asie mineure (actuelle Turquie) parlée par le peuple hittite à
         
     
 
   
   
     
 
laquelle furent apparentés le Louvite (au sud ... auquel succédera le Lycien dans l'actuelle Syrie), le Palaïte (au nord-ouest), le Lydien (sur la côte égéenne). Les Hittites occupaient vers 2500 a.j.c. la zone la plus claire puis ils s'étendirent sur un vaste territoire (cerne blanc) dépassant le plateau anatolien... avant que cet empire ne s'effondre notamment au profit des Phrygiens (vers 1200 a.j.c.).
homophone Se rapporte à 2 mots différents possédant la même prononciation.
Hypérèse Exagération de la sensibilité.
Hypostase Remplacement d'un mot d'une catégorie grammaticale par un mot appartenant à une autre catégorie grammaticale. Exemple : nom remplacé par un verbe.
Illatif Correspond au cas de déclinaison marquant le lieu fermé vers lequel on se dirige (réponse à la questionVers l'intérieur d'où ?) ... par opposition au cas Allatif marquant un déplacement vers un lieu ouvert ; en basque, Illatif et Allatif se confondent dans un cas dit Adlatif.
inchoatif Qualifie le début d'un processus (commencement d'une action, changement d'état), ce que traduisent dans la plupart des langues certains verbes et leur aspect (indications temporelles données sur le déroulement du processus par rapport au moment où se déroule l'action).
Inessif Correspond au cas de déclinaison marquant un lieu (réponse à la question Où ?) ; en basque, l'inessif s'exprime (au singulier) par le suffixe (e)an qui s'applique aussi à la localisation temporelle (Astean, dans la semaine).
Infectum Formes verbales exprimant une action en cours.
inorganique Qui ne respecte pas l'organisation normale (souvent appliqué à la phrase). Cas de figures : Ellipse de mots (par exemple du verbe comme dans bien fait pour lui !) ; mauvais accord grammatical prenant en compte le sens et non la grammaire (syllepse) comme dans un grand nombre de gens sont ...
Instrumental
ou médiatif
Correspond au cas de déclinaison marquant le moyen par lequel s'effectue l'action (réponse à la question par quel moyen ?) ; en basque, l'instrumental s'exprime à l'indéfini par le suffixe [e]z et au singulier par le suffixe [a]z. Exemple : oin (pied) - oinez (à pied) - oinaz (au moyen du pied)
Italique
     
     
   
 
   
   
   
Qualifie un certain nombre de langues anciennes aujourd'hui disparues ... sur le territoire de l'actuelle Italie. Figurent ci-contre les lieux (colos) des principales langues italiques en une période se situant entre 1000 et 500 a.j.c. : Osque - Ombrien - Vénète - Latin

D'autres langues (non qualifiées d'italiques) occupaient aussi partie du même territoire, telles que : Etrusque (langue considérée non indo-européenne [?] et dont l'écriture issue du grec a induit l'alphabet latin) - Ligurien (langue gallo-romane) - Grec
Labio-vélaire Qualifie une consonne impliquant pour obstacles les lèvres et le voile du palais comme dans l'initiale de « oui ». Par convention de l'Alphabet Phonétique International, on traduit ce son par w en exposant ... explication de kw et gw souvent visibles dans cette thèse.
Laryngales La théorie des laryngales, énoncée par des linguistes, explique l'origine de certaines voyelles indo-européennes ; les /e/, /a/ et /o/ et leurs variantes seraient issues d'une combinaison de la voyelle élémentaire /e/ avec 3 phonèmes aspirés (les laryngales) ayant modifié (on dit aussi coloré) le timbre du /e/ initial. Les 3 laryngales étant désignées par h1, h2 et h3 (et parfois symbolisées par le caractère ə dénommé schwa), on pose ...
• en début de mot (voyelles brèves) : e- = h1e- / a- = h2e- / o- = h3e-
• avant une consonne (voyelles longues) : ē- = eh1- / ā- = eh2- / ō- = eh3-
Ainsi, des voyelles se seraient transformées dans le temps pour prendre les différentes formes précédentes dans les différentes langues indo-européennes ; reprenons l'exemple donné par le Centre International d'Etudes pédagogiques de la racine reconstruite *ped- "pied" :
- Forme originale (sanscrit) sans voyelle /*pd-/ : degré zéro
- (latin) ped- (pes, pedis) : degé e ou degré plein
- (grec) pod- (pous, podos) : degré o
- (germanique reconstruit) /*fotuz/ (dont est issu ang. foot) : degré o long (ō)
latérale Qualifie une consonne dont la position de la langue provoque un écoulement latéral de l'air (en français par exemple la lettre « l »).
Léxème Morphème lexical
Liquide Désigne une consonne provoquée par un faible resserrement des organes de l'appareil phonatoire. Elle sont souvent spirante, c.-à-d. mettant en jeu la vibration des cordes vocales.
Litote Figure de style par laquelle on dit volontairement « moins » pour suggérer « plus ».
Locatif Cas exprimant le déroulement dans un lieu du processus verbal : « on construit à Paris », cas en opposition au directionnel. Mais, dans certaines langues, le Locatif se trouve distingué en ...
- Inessif, lieu à l'intérieur duquel se déroule le processus verbal (« il est dans la maison » ;
- Abessif (langues finno-ougriennes), cas indiquant la privation, l'absence (=sans ou préfixe an-) cf bsq. DON-GO "pas doué", GO-SE GO-ASE "affamé", littéralement "pas rassasié", BAGE BAT-GE "sans" = lat. nec-unus nullus "nul" ;
- Adressif ou Adlatif, cas indiquant la direction d'un procès de mouvement (appelé aussi Latif de lat. latus "côté") : bsq. ETXE-R-AT ;
- Elatif, cas indiquant le lieu d'où vient le mouvement : bsq. ETXE-T-IK.
[cf « Dictionnaire de linguistique » de Jean DUBOIS, Mathée GIACOMO, Louis GUESPIN, Christiane et Jean-Baptiste MARCELLESI, Jean-Pierre MÉVEL]
Marqueur Produire un énoncé suppose un certain nombre d'opérations (par exemple, pour déterminer ou décliner un nom ou encore pour conjuguer un verbe). Les marqueurs sont les traces de ces opérations. Ainsi, dans la conjugaison basque du verbe être à la première personne (je) interviennent des marqueurs tels que : vouvoiement/tutoiement et sexe de personnes étrangères ou processus verbal mais présentes au moment de l'énoncé.
Médiatif
ou instrumental
Correspond au cas de déclinaison marquant le moyen par lequel s'effectue l'action (réponse à la question par quel moyen ?) ; en basque,le médiatif s'exprime à l'indéfini par le suffixe [e]z et au singulier par le suffixe [a]z. Exemple : oin (pied) - oinez (à pied) - oinaz (au moyen du pied)
Métaphore Comparaison par analogie utilisant souvent un mot détourné de son sens habituel.
Métaplasme Terme générique désignant toutes sortes de modifications phonétiques affectant un mot par addition, suppression, substitution, permutation de phonèmes.
Métathèse Interversion de lettres ou de phonèmes à l'intérieur d'un mot ... parfois consacrée par l'usage. Exemple français : Formage (étymologiquement fait dans une forme) est devenu Fromage.
Métonymie, métonymique Figure de style par laquelle on remplace un mot par un autre intervertissant cause et effet ou contenu et contenant ... (proche de la synecdoque).
Monème = Morphème (voir ci-dessous)
Morphème Plus petite unité de sens, qu'il est possible d'isoler dans un énoncé (= ce qui est prononcé par un locuteur). Les morphèmes, matière des mots, peuvent être lexicaux [L] ou grammaticaux [G]. Ex : parlons = (parl-) [L]) + (-ons) [G]
Morphologie Science étudiant la forme des mots et, notamment, leur transformation en déclinaison et conjugaison.
Nostratique (langue ...) Viserait un ensemble de langues allant des langues indo-européennes aux langues chamito (égyptien)-sémitiques en passant par les ouraliennes, altaïques (dont le turc), caucasiennes, ...
oblique (Forme ...) Marque le caractère secondaire des cas du type génitif, accusatif, datif ... considérés exprimer des fonctions de moindre importance que celles du sujet et du complément.
occlusive Qualifie une consonne provoquée par la fermeture totale du conduit vocal ... par opposition aux fricatives issues du simple resserrement du conduit vocal ; les consonnes affriquées combinent occlusion et frication.
optatif Mode (d'expression) exprimant le souhait (encore appelé mode désidératif).
Palatisé
/palétisation
Modification d'un phonème dont l'articulation s'est déplacée vers le palais.
Palinodie Enoncé dans lequel ce qui avait été affirmé auparavant est (le plus souvent volontairement) contredit.
Paradigme En linguistique, désigne l'ensemble des formes que peut prendre un mot (par exemple le verbe conjugué).
Parataxe Juxtaposition de phrases sans séparation par un mot de liaison ; Exemple : je me lève, je déjeune, je quitte la maison ...
Parfait En latin, temps de la conjugaison s'employant pour les actions passées achevées et clairement délimitées dans le temps. Cela correspond en français au passé simple (il parla) et au passé composé (il a parlé).
Partitif S'applique en général à l'article associé à une entité indénombrable comme dans "il a de l'ar-gent". En bsq., le suffixe [r]ik s'applique à l'entité dans les phrases interrogatives et négatives. Dirurik du ? Ez, ez lanik, ez dirurik (a-t-il de l'argent ? Non, pas de travail, pas d'argent).
Patients Dans une forme verbale, désigne ceux qui subissent l'action.
Perfectum Temps de la conjugaison latine décrivant une action passée réalisée.
Philologie Science traitant d'une langue du point de vue historique en s'attachant en particulier à tous les problèmes de datation, localisation et édition des textes.
Phonème plus petites unités de son que l'on puisse isoler dans un mot et qui permettent de distinguer les mots entre eux. Exemple en français : "sel" et "zèle" se distinguent par la seule première lettre /s/ et /z/ sont 2 phonèmes.
Phonétique
/Phonologie
Alors que la phonétique ne s'intéresse qu'à l'aspect physiologique des sons, la phonologie analyse leur fonction dans la structure du mot.
Pragmatique Etude du langage dont la compréhension implique la connaissance du contexte.
Prédicat Dans une phrase, ce qui est affirmé à propos du sujet et comportant souvent un verbe. On dit que le groupe verbal (ou syntagme verbal) a la fonction de prédicat. Le verbe peut être simple "support" (être, avoir, faire, mettre...) d'un nom (prédicat nominal) ou d'un adjectif (prédicat adjectif).
Prolatif Correspondant (en basq.) au cas dit "bénéfactif" qui marque le bénéficiaire de l'action (réponse à la question Pour qui ? Pour quoi ?) ; en basque, ce cas s'exprime pour un nom propre par le suffixe -(r)entzat et pour un nom commun (au singulier) par -(e)arentzat et (au pluriel) -entzat. Exemple : Zur(e)ntzat eta etxearentzat da (c'est pour vous et pour la maison).
[Pour d'autres langues que le basque, le cas "prolatif" s'applique le plus souvent au lieu à travers lequel s'effectue un mouvement.]
Prosodie En linguistique, ce qui touche à la quantité (de syllabes notamment), l'accent et l'intonation. Par abus de langage, on parle de prosodie pour désigner l'ensemble des règles de construction des vers (exemple : « la prosodie homérique »).
Prothèse Ajout de phonème(s) en début de mot pour en faciliter la prononciation.
Psilose Amuïssement du son [h], c'est-à-dire perte d'aspiration, le plus souvent en début de mot. Le phénomène est très fréquent en basque : alors qu'on prononce encore beaucoup de [h] en Soule, il a totalement disparu dans les dialectes du sud des Pyrénées.
Racine
/ radical
Alors que la racine est la plus petite partie commune à tous les mots d'une même famille, le radical est un mot de la famille dont a supprimé tous les affixes et les désinences. Par convention, une racine reconstituée est précédée du signe « * ».
Rection Désigne la manière dont est introduit un complément de verbe : rection directe ... sans préposition mais souvent avec application d'un « cas » (accuastif, datif ...) ; rection indirecte ... avec préposition (en français souvent de ou à).
Relateur Relie deux unités (par exemple 2 mots) de même fonction syntaxique. Exemple : prune des bois, pomme de pin ... mais aussi les propositions « subordonnée » et « principale » (relateur subordonnant).
Résomptif En français, la « proposition subordonnée relative » est reliée à la « proposition principale » par un relateur (que, qui, lequel ... mis pour un antécédent) + un résomptif qui indique la fonction de l'antécédent dans la proposition subordonnée relative.
Rig-Veda Recueil d'hymnes sacrés de l'Inde antique en sanskrit védique.
Schwa Désigne la voyelle neutre, centrale [ə] de l'Alphabet Phonétique International. Elle a existé en français avant de se transformer en "e muet". Mais ce symbole désigne aussi les laryngales par référence aux langues sémitiques (schwa est la transcription d'un mot hébreux).
Segment
  phonique
Enchaînement de sons. Par exemple, les phonèmes sont les segments phoniques minimaux permettant de prononcer tous les mots d'une langue donnée.
Sémantique Etude des « signifiés » qui porte donc sur le fond par opposition à la forme (syntaxe).
Sémiotique Etudes des signes (au-delà même des mots) et des symboles ainsi que de leur signification : inclut Sémantique, Syntaxe et Pragmatique.
Sifflante Consonne produite à l'aide de la pointe de la langue se rapprochant (de l'avant) du palais. C'est le cas du "the" anglais, du "c" espagnol (dans les mots en -ción) et des "s" et "z" français.
Signifié
/ signifiant
Un signe linguistique (communément un mot) est formée par la réunion d'un signifié (= un concept) et d'un signifiant (= une forme sonore).
Sonnante Désigne une consonne continue (sans obstruction ni irrigularité/turbulence au passage de l'air) comme par exemple en français le « L ».
Sprachbund En cas de proximité géographique de 2 langues, si l'influence de l'une sur l'autre (qualifiée d'aréale) est généralisé, on parle de Sprachbund (de l'allemand fédération linguistique).
Supin Forme nominale (ou substantivée) du verbe présente dans la grammaire latine, mais qui existe dans quelques autres langues et notamment en basque : Ikustez banoa (je vais pour voir) ... issu de ikus (voir).
supplétive (forme) Qualifie souvent la forme complémentaire/supplémentaire que prennent des mots. En français, par exemple, dans l'expression « son apparence », l'utilisation du masculin « son », alors que le mot « apparence » est du genre féminin, est une forme supplétive du pronom possessif « sa ». En basque, le supplétisme des pronoms personnels prend une dimension considérable.
Syncope Transformation phonétique d'un mot par amuïssement (amuïr=devenir muet) d'un ou plusieurs phonèmes.
synchronique L'étude synchronique d'une langue s'intéresse à son état à un instant donné par opposition à l'étude diachronique qui porte sur son évolution à travers le temps.
syncrétisme Fusion de plusieurs caractéristiques grammaticales. Par exemple, 2 cas de déclinaison du nom originellement distincts se confondent un jour.
Synecdoque Substitution d'un mot par un autre désignant une partie pour le tout (par exemple "une tête" pour "une personne") ou le tout pour la partie (par exemple "la France" pour désigner son seul "représentant").
Synizèse Prononciation sans diphtongue de deux voyelles contiguës différentes.
Syntagme Dans une phrase, ensemble de mots d'une certaine catégorie (nom, verbe, adverbe ...) ayant un rôle (une fonction).
Syntaxe Etudie la façon dont les mots se combinent pour former des phrases ou éléments de phrases (syntagmes).
synthétique (Conjugaison) Conjugaison verbale dans laquelle n'apparaissent pas d'auxiliaires. En basque, qualifie un petit nombre de verbes très usités : joan aller, etorri venir, egon rester, jakin savoir, ibili marcher, eman donner... dit "trinkoak" les compacts/denses.
Temps Une des formes verbales (avec la personne, le nombre, le mode, l'aspect et la voix, ) précisant la chronologie de l'action par rapport au moment où l'on en parle et non par rapport au moment où a lieu l'action (ce qui est l'aspect).
terminatif Cas marquant la limite d'un déplacement dans l'espace ou le temps (Répond à la question jusqu'où / jusqu'à quand ?).
thématique
Thématisation
Qualifie les verbes où une voyelle s'intercale entre le thème (voir ci-dessous) et la terminaison du verbe (Thématisation verbale). Les verbes athématiques, sans voyelle thématique, ont par exemple en grec un thème à voyelle longue ou brève.
Thème Partie invariable du mot (racine) complétée par les désinences (suffixes). BENVÉNISTE esquisse une théorie de la racine (Origine de la formation des noms en i.-e) :
- Thème I : racine pleine et tonique + suffixe zéro c.-à-d. en général, 2 consonnes séparées par la voyelle e ou o + 1 consonne seule (= d° zéro)
- Thème II : racine zéro + suffixe plein et tonique c.-à-d. en général, 2 consonnes sans voyelle intermédiaire (= d° zéro) + 1 consonne précédée ou suivie de la voyelle e ou o
Théonyme Désigne le nom d'une divinité.
tonique Qualifie l'accent que l'on met sur certains phonèmes à l'intérieur d'un mot. En français, par exemple, le radical du verbe est tonique si la terminaison est atone (muette) et vice versa. Pour mettre en évidence un pronom personnel, on a souvent recours à des constructions du type fr. « moi, je » ; moi est la forme tonique du pronom personnel « je ».
Topiques Ensemble des arguments qui structurent le discours ... et donc les énoncés.
Toponymes Noms de lieux : villes/villages, quartiers, lieudits ...
Trait ... grammatical Le mot trait ayant en linguistique le sens de caractéristique ... d'un phonème, d'un mot ou de toutes autres notions linguistiques, citons les principaux traits grammaticaux : la classe (verbe, nom, adjectif ...) ; (pour le verbe) le temps, le mode, la voie [active/passive] ; (pour le nom) le genre et le nombre ; la fonction (dans la phrase) ; le cas (de déclinaison) ...
Unitif Encore appelé Accompagnatif, Comitatif ou Comitif. Cas marquant l'accompagnement (réponse à la question avec qui ? avec quoi ? ) ; en basque, appliqué à un nom commun, l'unitif s'exprime par les suffixes -[a]rekin au singulier et -ekin au pluriel. Appliqué à un nom propre, le suffixe devient [r]ekin. Exemple : Beñatekin eta bere etxearekin (avec Bernard et sa maison).
Univerbation Processus par lequel une expression constituée de plusieurs mots se fige en un même et unique nouveau mot. Exemple bsq. : zori (destin) on (bon)zorion (bonheur).
Valeur
(d'un mot)
Dans une langue donnée, elle se définit par rapport aux autres mots de la même langue ayant un sens voisin (les linguistes disent ayant en commun le même sème, unité de signification). Ce rapports s'exprime souvent par la recherche des mots synonymes, de sens opposé ou de mots présentant de légères nuances (de sens plus général ou restreint, péjoratif ou mélioratif ...). Exemple : le mot auto peut être comparé à voiture, bagnole, caisse ...
Rappel sommaire du vocabulaire grammatical (par référence au français)
  Personne (je, tu, il ...) / Nombre (singulier, pluriel)
Verbe Mode personnel (indicatif, conditionnel, subjonctif, impératif) + impersonnel (infinitif, participe, gérondif)
et
formes verbales
Indications temporelles sur l'action :
Aspect (durée, progression, évolution ...) par référence au moment de l'action.
Temps ... par rapport au moment où l'on en parle (présent, imparfait, futur ...)
Voix = diathèse (Active, Passive, Moyenne/Médio-passive → voir infra le mot Voix)
voisé S'applique à un son impliquant la vibration des cordes vocales.
Voix Une des formes verbales (avec le temps, l'aspect, la personne et le nombre) : on parle de voix active (« je recommande l'apprentissage du basque ») ou passive (« l'apprentissage du basque est recommandé [par moi] »). Il existe une voix moyenne dans laquelle le sujet de la proposition verbale est à la fois agent-acteur et bénéficiaire de l'action (« je me donne du mal »). Dans certaines langues (comme le plus souvent dans la conjugaison grecque) les voix passive et moyenne se confondent : on parle alors de voix médio-passive.
Voyelle Son produit par le libre passage de l'air dans l'appareil phonatoire humain. Par opposition, le filet d'air rencontrant un obstacle (lèvres, dents, palais, langue ...) génère une consonne.
Voyelle thématique La racine d'un mot (plus petite partie invariable des mots d'une même famille) est souvent complétée par l'ajout d'une voyelle dite Voyelle thématique pour former le thème du mot.